Vous avez donné aujourd’hui l’impression de très bien contrôler la course.
Oui, je me sentais encore en forme aujourd’hui. L’équipe a contrôlé tout le début de course jusqu’au chemin.
Dans le gwenogen, je me suis trouvé isolé dans le premier groupe avant que Théo Nonnez et Romain Bacon ne rentrent sur mon groupe. Ensuite on a bien roulé.
Il y avait aussi des équipes qui avaient d’autres intérêts que le général comme la victoire d’étape mais nous avons bénéficié du soutien d’équipes qui jouaient aussi le général et les points comme Roanne.
Sur le dernier grimpeur je me sentais encore très bien. On peut dire que tout s’est bien passé.
Vous êtes dans une année de transition puisque vous travaillez à côté du vélo. Cela veut-il-dire que l’on ne vous reverra pas sur la SportBreizh l’an prochain ?
Maintenant je fais du vélo pour le plaisir avec mon club, Nogent, à qui je dois ma carrière chez les professionnels. Je ne sais pas si je vais encore continuer le vélo pendant longtemps, mais tant que j’aimerais toujours cela, je continuerai.
Vous êtes redescendu chez les amateurs de votre propre initiative parce que les équipes de continentale pro ne voulaient pas de vous. Votre ancien directeur sportif, Stéphane Javalet est assez confiant pour obtenir un meilleur budget l’an prochain pour faire monter St Michel Auber 93 en continentale Pro, Vous n’avez pas envie d’y retourner ?
Il faudrait voir quelles sont les conditions de contrat. Pour le moment, non. Je crois que j’ai tourné la page du monde professionnel. Je n’ai plus trop l’envie d’y retourner.
Vous avez dit apprécier les ribins et le Nord Finistère pour avoir séjourné une semaine à Landéda pour vous préparer au Tro Bro Léon. Mais les gwenogen, ce n’est pas mal non plus ?
Ha, ce n’est pas pareil, mais c’est très beau aussi, même si nous n’avons simplement pas été gâtés par le temps et qu’on a pas eu le temps de bien voir les paysages.
Donc, il faut revenir l’année prochaine ?
Très bien, pourquoi pas…
Propos recueillis par Albert LE ROUX