Placé à 2 secondes du trio de tête Jean-Louis Le Ny, Sandy Dujardin et Louis Barré, le Dijonnais Nicolas Debeaumarché savait bien que dans l’ultime étape, il avait un coup à jouer comme près d’une quinzaine de coureurs d’ailleurs.
« Nous avions regardé qui étaient les coureurs dans le même temps que moi. Dans l’échappée finale, je savais qui était avec moi dans les deux secondes ». Il y avait le Costarmoricain Mathis Le Berre. « Je pensais en franchissant la ligne que j’avais plus ou moins gagné, mais on sait jamais. J’avais peur de me faire une fausse joie ». Mais remporter une course par étape à la place, là où normalement c’est le chronomètre qui parle ? « C’est la beauté du sport ».
C’est la deuxième fois que Nicolas Debeaumarché s’alignait sur la SportBreizh, après l’édition 2018 lorsqu’elle était une coupe de France, déjà sous les couleurs du SCO Dijon : « Ça m’avais déjà beaucoup plu. Ce n’était pas les mêmes conditions et je n’avais pas la même forme physique. La SportBreizh a une résonnance nationale. C’est une super belle épreuve et elle correspond de plus en plus à mes caractéristiques ».
Une victoire qui n’arrive pas par hasard. « J’ai compris qu’il fallait faire des choix pour réussir. Du coup, j’ai fait le nécessaire à l’entrainement et à la maison pour élever mon niveau ». Et l’avenir ? « Oui j’ambitionne de passer pro. J’ai déjà été stagiaire chez Trek Segafredo en 2019 ». Il compte à son palmarès un titre de champion de Bourgogne Franche-Comté, obtenu en 2019 et une victoire d’étape au Tour du Loir et Cher.
Quant au championnat de France ? « Je veux être champion de France comme la plupart des coureurs amateurs, même si je signerais tout de suite pour monter sur la boîte ».