Archives 2018 à 2022
      • Cyrille Barthe chante la Pena Baïona

      • Courant très peu en France du fait de son appartenance à l’équipe basque Fondacion Euskadi – EDP, le coureur de Bayonne a démontré des qualités de finisseur qui devrait susciter un jour l’intérêt d’une équipe française.
      • Cyrille Barthe chante la Pena Baïona
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        Vendredi après-midi, Les fêtes de Bayonne se sont invitées à Plougastel. Le public a eu droit à la totale sur le podium. L’équipe espoir d’Aquitaine entamant la Pena Baiona, l’hymne que chantent les 5000 spectateurs du Stade Jean Dauger lorsque le « quinze » de l’Aviron Bayonnais entre sur la pelouse. Il a eu droit aussi au Paquito, cette chaine toute bayonnaise formée par les coureurs du sud-ouest sur laquelle surfait Cyrille Barthe, le nouveau champion de France Espoir. Il ne manquait plus que le pastis que sans doute les coureurs et le staff du comité de la région d’Aquitaine ont coupé d’eau le soir à l’hébergement. 
        Cyrille Barthe est peu connu dans les sphères de la DN1, le coureur bayonnais pratiquant son sport de l’autre côté des Pyrénées. Ses quatre derniers compagnons de route, Alexys Brunel (2e), Maxime Jarnet (3e), Nicolas Prodhomme (4e) et Clément Davy (5eet 1er Breton) auraient été bien avisés de se renseigner avant le départ. 

        L’ancien coureur de l’UC Orthézienne est membre de la Fondacion Euskadi - EDP depuis 2015. Il a couru cette année le Tour de Catalogne en World Tour. Il y a encore trois semaines, il sortait de la Classica San Sebastian avec le titre de meilleur grimpeur et les prix de la combativité et de meilleur sprinteur. L’homme devait être en forme, c’était sûr. Il devait donc avoir une petite pointe de vitesse en cas d’arrivée au sprint. Il fallait donc se méfier de lui. Quand en plus, son terrain d’entraînement est la montagne à vaches du Pays Basque avec ses cols souvent pentus mais courts, vous pouvez encore concevoir que le coursier a sans doute développer des qualités de puncheur. Un profil idéal pour gagner sur le circuit de Plougastel-Daoulas. 

        Et pourtant l’affaire n’était pas gagnée d’avance, tant la course fut débridée. 37 coureurs prenaient le large près du port du Tinduff dès le troisième tour, dans lequel sept Bretons avaient pris place. Tous les favoris étaient dans ce groupe de tête. Quelques contre-attaquants réussissaient néanmoins à boucher le trou dont le Finistérien Thibault Guernalec. Ce groupe se réduira au fil des tours pour ne plus compter qu’une vingtaine d’éléments à une quarantaine de bornes de l’arrivée. Les plus actifs du groupe étant Alexys Brunel, Théo Nonnez, les Bretons Damien Poisson et Clément Davy. 

        A trois tours de l’arrivée, Maxime Jarnet attaquait et prenait une trentaine de secondes. Ça pouvait le faire d’autant que derrière, le groupe avait sérieusement rétréci. Le coureur d’Auvergne Rhône Alpes réussissait à stabiliser l’écart jusqu’à trois kilomètres de l’arrivée, aidé en cela par son équipier Nicolas Prodhomme qui temporisait derrière dans le groupe de contre-attaque réduit à quatre coureurs. 
        Patatras ! Son rêve de revêtir la tunique bleu-blanc-rouge s’écroulait à moins de deux kilomètres de l’arrivée avec le retour de la bande des quatre. « Le sport est parfois cruel. Je suis repris juste au sommet de la bosse. Pourtant j’avais les jambes. Il m’a manqué deux kilomètres pour un championnat de France. Après j’ai essayé de me remobiliser pour le sprint. Bah ! j’ai quand même vécu un bel été », essayait de se consoler le jeune espoir de Chambéry Cyclisme Formation, vainqueur de l’Estivale Bretonne, qui trouvera quand même l’énergie de finir troisième, mais assurément le coeur n’y était pas avec cette médaille de bronze. 

        Alexys Brunel avait la tête dans les nuages sur le podium pendant la Marseillaise. Cette médaille d’argent avait, semble-t-il, aussi un goût amer. « Cette deuxième place, ce n’est rien pour moi. C’est la quatrième fois que je passe à côté dans un championnat de France en ligne. Il serait temps que je la mette au fond un jour ». Parmi les battus du jour, le seul qui n’affichait pas trop de déception était peut-être Clément Davy. Le Breton se satisfaisait de sa cinquième place. « Je n’ai pas de regret. J’ai été battu au sprint. Ce n’est pas ma spécialité »

        Albert LE ROUX
         

      • publié le 25/08/2018
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